La question des inondations, les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et d’autres sujets constituent le menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Lii quotidien fait une plongée dans les Parcelles Assainies de Keur Massar, dans la banlieue dakaroise et titre : ‘’Dans l’enfer des sinistrés’’. ‘’Depuis plus d’une semaine, les habitants des Unités 2, 3 et environs de Keur Massar vivent des situations difficiles. Les eaux ont englouti la totalité de leurs maisons. Malgré les mesures +d’urgence+ prises par le gouvernement, rien ne semble bouger’’, constate la publication.
Parlant des inondations à Dakar, L’Info explique ‘’les racines du mal’’ et cite, ’’le retour abondante de la pluie (…), l’imperméabilité croissante des sols (….), l’absence de réseau d’assainissement ou obsolète par endroit s’il en existe ainsi que l’absence d’un système de drainage des eaux de pluie (…)’’.
Dans Sud Quotidien, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye déplore ‘’l’abandon’’ du Plan décennal de lutte contre les inondations. ‘’Il n’y a jamais eu 767 milliards disponibles engagés dans des dépenses de lutte contre les inondations.
Le vrai scandale de ce dossier, il ne se trouve pas là. Il se trouve dans l’abandon de la solution à apporter aux inondations à Dakar et dans les autres villes du Sénégal’’, déclare M. Mbaye, en poste au moment de l’adoption du Plan décennal de lutte contre les inondations.
Kriitik aborde la mission d’information parlementaire sur les inondations que le journal considère comme un exercice de ‘’lavage à grande eau’’. ‘’Cités à comparaître devant la représentation nationale, les ministres impliqués dans la gestion des inondations peuvent dormir tranquille.
L’Assemblée nationale qui annonce une mission d’information clôt l’éventualité d’un audit technique et financier. Les +envoyés+ du peuple ne déroberont pas à la tradition. Faire parler la majorité mécanique pour les intérêts de l’Etat’’, écrit le journal.
L’Assemblée nationale a convoqué une réunion spéciale de son bureau, mardi, pour examiner les modalités de la mise en œuvre d’une Mission d’information après les inondations qui ont frappé Dakar et plusieurs endroits du pays.
En politique, L’As titre : ‘’Macky Sall évoque un gouvernement élargi’’.
’’Une folle rumeur de remaniement circule dans les chaumières depuis quelques temps. Mais le chef de l’Etat qui veut sans doute avoir une maîtrise sur son agenda, déroute tout le monde. Quoique insatisfait, Macky Sall continue de cheminer avec son équipe considérée pourtant comme le gouvernement le plus faible depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Ce qui est quand même sûr, c’est que l’idée taraude l’’esprit du chef de l’Etat qui, d’ailleurs, l’a dit à mi-mot lors de la conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar qu’il a présidée la semaine dernière (…)’’, rapporte la publication.
L’Observateur qui a mené une enquête sur le ‘’fast-tract’’ estime que ‘’Macky Sall (est) à la recherche d’un slogan perdu’’. Dans le journal, Seydou Guèye, chargé de la communication de la Présidence, souligne que ‘’les stratégies de développement économique ont subi un choc extérieur avec la pandémie de Covid-19’’.
A propos de l’impact de cette pandémie, Vox Populi note que ‘’le secteur informel choppe le virus de la crise’’. ‘’L’économie informelle (est) presque anéantie par les effets du corona ‘’, selon le journal.
Source A s’intéresse au marché d’intérêt national et à la gare des gros porteurs, ‘’sur fond de prêt, construits puis abandonnés dans la brousse de Diamniadio’’.
’’Inaugurées en grande pompe, le 24 janvier 2019, par le candidat Macky Sall, ces infrastructures (ont été) financées à hauteur de 63 milliards de francs Cfa (15% Etat du Sénégal et 85% Etat turc en prêt). Mais, depuis près de deux ans, aucune activité ne peut y être menée, car il est plus facile d’aller à Gorée à pied que d’accéder à ces ouvrages, surtout en cette période d’hivernage’’, écrit le journal qui affiche en Une : ‘’63 milliards francs Cfa dans le vent’’.
Enquête consacre un dossier à la pêche et affiche en Une : ‘’Poissons en eaux troubles’’. ‘’Le poisson se fait rare. Il coûte cher. Pêcheurs, maréyeurs et vendeurs sont inquiets et furieux’’, résume le journal.
Le Soleil exhume le passé du village de Ndiarogne, ’’symbole du refus sérère d’une islamisation forcée’’.
OID
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